Riche de traditions millénaires et d'apports étrangers constants, le Katapesh se nourrit d'une spiritualité profonde, mais fort variable selon les régions où l'on se trouve. Voici un panel des dieux les plus vénérés, qui ne reflète néanmoins pas la totalité des croyances.
(N.B : la liste est par ordre alphabétique, non d'importance. Il ne faut pas se bloquer sur les classes citées, qui se limitent au Core, la campagne étant assez ancienne)
Abadar
Le Maître du premier coffre compte beaucoup de fidèles dans la capitale de Katapesh, où de pieux marchands et même certains
commerçants irrévérencieux affluent vers ses temples-banques. On fait appel à Abadar pour aider un nouveau commerce, régler une dispute et punir les criminels et les avocats véreux. Même hors des murs de la ville, le clergé cherche à faire respecter les lois et à apporter le luxe de la civilisation aux peuples nomades et jusqu’à la frontière occidentale. Le symbole d’Abadar est une clef en forme de pièce d’or frappée de l’image d’une grande ville. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des guerriers consciencieux ou de valeureux paladins.
Besmara
Besmara, la Reine-pirate, n’est guère présente au Katapesh mais, sur le front de mer de la capitale, on entend souvent les
marins lui adresser de brèves prières pour qu’elle les protège des dangers maritimes. La piraterie est toujours présente dans l’océan Obari mais les cultes organisés de Besmara sont rares. La plupart de ses fidèles sont surtout des solitaires qui se concentrent principalement sur son rôle de déesse des conflits. Elle a pour symbole sacré un crâne avec des tibias croisés sur un drapeau noir. À l’intérieur des terres, les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des barbares et, sur les côtes, ce sont plutôt des roublards et des guerriers.
Gozreh
Gozreh est craint et respecté en tant que divinité caractérielle et destructrice, mais il reçoit les prières et les sacrifices
quotidiens de ceux qui espèrent survivre, que ce soit grâce à une mer d’huile ou à la disparition de leurs traces sur les
routes commerciales. Les marins rendent souvent hommage au Vent et aux Vagues mais ce sont les nomades, les fermiers et les pionniers de la frontière occidentale du Katapesh qui dépendent de ses caprices et honorent les serviteurs les plus miséricordieux du dieu de la nature. Gozreh a pour symbole une feuille où pend une unique goutte de rosée mais, au Katapesh, ses fidèles le représentent parfois par une unique épine. Ceux qui ne sont pas entrés dans les ordres sont généralement des druides et des rôdeurs mais, dans les étendues les plus arides, certains barbares le vénèrent aussi.
Iomédae
Les serviteurs de la déesse du courage ont fort à faire en dehors des villes du Katapesh. Ces fidèles cherchent à apporter la paix aux gens sans défense, aux diligents et aux dévots qui souhaitent mener une vie simple et paisible, loin du péché et de la décadence des marchés du pays. En effet ils sont constamment menacés par les pillards du désert, les esclavagistes gnolls et les bêtes affamées. Les fidèles de Iomédae ne renient pas les citadins, comme l’ont prouvé ses paladins en défendant la ville de Solku contre les hordes gnolles, mais ils s’intéressent plus à la frontière occidentale du pays, particulièrement dangereuse.
Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent de nobles guerriers, des moines pieux et de loyaux paladins.
Irori
Le culte d’Irori vient des jungles du lointain Vudra et
transmet les secrets du passé et de la connaissance de soi.
Les membres du clergé du Maître des maîtres enseignent
comment accomplir des exercices mystiques et comment
ouvrir les portes de l’esprit. Ils cherchent à développer leurs
connaissances sur l’histoire mythique du pays et partagent
tout ce qu’ils ont déjà appris. Irori a pour symbole une
paume céruléenne dans un cercle. Les fidèles qui n’entrent
pas dans les ordres sont souvent des moines ascétiques, des
ensorceleurs disciplinés ou des magiciens instruits.
Lamashtu
Les fidèles de la Mère des
monstres sont l’un des dangers
les plus connus du Katapesh. Ses cultes se cachent dans
les régions les plus reculées et les tribus de gnolls sont ses
principaux fidèles (à l’exception de ceux de la montagne
Pâle). Elle possède peu d’ouailles chez les autres races
humanoïdes du Katapesh et il s’agit souvent de fous et de
brigands qui auraient voulu naître gnolls, mais sa religion
compte quelques rôdeurs et druides étranges. Lamashtu a
pour symbole une tête de chacal à trois yeux.
Néthys
L’OEil qui voit tout observe le Katapesh et y voit un royaume
merveilleux à l’étrange magie. Les mystiques de Néthys se
rendent dans ce pays pour recevoir les enseignements de
ses vieux érudits et obtenir des réactifs exotiques, tout en
vantant les merveilles de leur dieu et la puissance universelle
de la magie. Beaucoup cherchent d’anciennes ruines et autres
lieux de pouvoir depuis longtemps abandonnés à la nature,
toujours en quête de connaissances oubliées pour la plus
grande gloire de leur dieu. Néthys a pour symbole un masque
épuré avec une moitié blanche et une moitié noire. Les fidèles
qui n’appartiennent pas au clergé sont généralement des
ensorceleurs et des magiciens, parfois des bardes.
Rovagug
Les cultes de Rovagug sont limités et indépendants, mais
ses fidèles sont les fous les plus dangereux et les plus
imprévisibles du Katapesh. Même de nos jours, on rencontre
parfois d’agressifs prêcheurs de Rovagug qui annoncent la
fin des temps dans les rues de Katapesh. Ces prophètes
déments sont généralement inoffensifs mais les barbares
qui constituent les congrégations des prêtres meurtriers de
ce dieu sont bien plus dangereux. On dit que les gnolls de la
montagne Pâle sont affiliés à l’un de ses cultes et aussi qu’au
moins une des guildes de voleurs du Katapesh le vénère
également. Rovagug a pour symbole une gueule garnie de
crocs entourée de pattes d’araignée. Les fidèles qui ne font
pas partie du clergé sont souvent des barbares et des rôdeurs.
Sarenrae
Le culte de Sarenrae, la Fleur de l’aube, est peut-être l’un des
plus répandus du Katapesh. Sa religion ne fait pas partie
de celle des Garundi mais les Katapeshiens l’acceptent et
la considèrent souvent comme la sauveuse de leur peuple,
un rempart contre la cruauté de l’esclavagisme et du
mercantilisme cynique. Les fidèles de Sarenrae s’opposent
souvent aux dirigeants de Katapesh, ce qui les oblige à
choisir entre leur religion et leur patriotisme. Sarenrae a
pour symbole un ange aux bras grands ouverts avec les ailes
dressées pour former une ankh. Les fidèles qui ne font pas
partie du clergé sont souvent des bardes, des guerriers, des
rôdeurs et des ensorceleurs.
Sivanah
La mystérieuse Sivanah est la déesse des illusions, des
reflets et des mystères. Dans la plupart des royaumes, c’est
une divinité mineure mais au Katapesh, sa religion est très
présente, surtout dans les zones urbaines. L’omniprésence
d’Abadar, qui s’oppose constamment à Norgorber, lui ouvre
un créneau et beaucoup de guildes de voleurs possèdent un
autel dédié à Sivanah. Ils ne sont pas forcément très pieux
mais ils considèrent le Septième voile comme la protectrice
de leur style de vie. Sivanah a pour symbole un noeud de
sept voiles noués ensemble. Les fidèles qui ne font pas
partie du clergé sont souvent des bardes, des roublards et
des magiciens (surtout des illusionnistes) et beaucoup de
gnomes la vénèrent également.